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Plus de présence au bureau ? Plus de chances d’obtenir une promotion

Plus de 7 employeurs sur 10 ont tendance à accorder des promotions plus rapidement aux employés qui sont physiquement présents au bureau qu’à leurs collègues qui travaillent à domicile. C’est ce qui ressort d’une nouvelle enquête du spécialiste de recrutement Robert Half, à l’occasion du lancement de son Guide des Salaires annuel. Cependant, retourner massivement au bureau ne provoque pas un grand enthousiasme. Près de quatre personnes sur dix préfèrent le travail hybride ou même démissionner plutôt qu'avoir plus de chances de recevoir une promotion. Le salaire et les opportunités d’augmentation et/ou de promotion restent les principaux sujets de débats sur le marché du travail. C’est dans ce contexte que Robert Half a examiné la façon dont les employés et les employeurs considèrent cette question. Les résultats de cette enquête démontrent que les deux parties ont des points de vue clairement différents. La promotion se mérite (en partie) au bureau Pour obtenir une augmentation salariale, il est préférable d’être régulièrement présent au bureau. 71 % des employeurs déclarent en effet que la présence physique d’un employé au bureau augmente ses chances de promotion. C’est plus souvent le cas dans les grandes entreprises que dans les petites, et c’est également plus répandu à Bruxelles qu’en Flandre. Quatre employés sur dix se rendraient plus fréquemment au bureau si cela augmentait leur chance d’obtenir une promotion. Cependant, 22 % déclarent qu’ils ne le feraient pas, préférant le télétravail à une promotion. Pour 15 % des employés, cela constituerait même une raison de chercher un nouvel emploi. Joël Poilvache, Regional Managing Director chez Robert Half: « Les promotions doivent être accordées a priori sur la base de critères de performance objectifs, qui sont clairs tant pour l’employé que pour l’employeur. Une plus grande présence au bureau peut évidemment aider à échanger avec les parties prenantes appropriées pour obtenir des résultats et rendre ses performances plus visibles. Quoi qu’il en soit, une question importante à se poser est : quel est le meilleur endroit pour que quelqu’un puisse faire son travail ? Quelle est la nature du travail et quel niveau de consultation personnelle est-il nécessaire ? Être plus souvent au bureau ne signifie pas nécessairement que quelqu’un réalise de meilleures performances. Depuis la pandémie, de nombreuses entreprises ont du mal à trouver le bon équilibre entre le télétravail et la présence au bureau. Nous voyons de plus en plus d’entreprises abandonner le télétravail, alors que les employés y sont justement attachés. Trouver l’équilibre parfait entre les deux n’est pas évident. Si vous décidez, en tant qu’entreprise, de tenir compte de la présence au bureau pour les promotions, cela doit également être clairement communiqué. » Performance et rétention : deux moteurs importants Une augmentation salariale ne se mérite pas uniquement sur la base de la présence au bureau. Les performances et la valeur que l’on peut apporter à son entreprise sont également cruciales. La moitié des employeurs interrogés (52 %) accordent des augmentations en fonction des objectifs de performance individuels des salariés ou pour les garder à leur service. Cela concerne tout particulièrement les grandes entreprises et le secteur public. Seule 1 entreprise sur 5 déclare ajuster ses salaires pour pouvoir concurrencer d’autres entreprises. Une augmentation chaque année  Du côté des employés, les raisons d’une augmentation de salaire sont perçues différemment. Seuls 18 % s’attendent à une augmentation de salaire basée sur leurs performances, alors que 22 % d’entre eux espèrent une augmentation parce qu’ils ont acquis de nouvelles compétences ou qualifications utiles à leur poste. Fait surprenant : 24 % des employés s’attendent à être augmenté chaque année. Une demande pas toujours facile à satisfaire ! Deux tiers des employés estiment d’ailleurs qu’il est devenu plus difficile de négocier une augmentation, par rapport à l’année précédente. Joël Poilvache : « Il existe un véritable décalage entre les attentes des employeurs et celles des employés. Tandis que la majorité des employeurs accordent des promotions en fonction des performances, les employés s’attendent principalement à ce qu’elles soient basées sur d’autres critères, tels que de nouvelles compétences, ou simplement parce qu’ils n’ont pas eu d’augmentation depuis longtemps. En outre, un quart d’entre eux déclarent s’attendre à recevoir une augmentation chaque année. Les deux parties bénéficieraient clairement d’un dialogue ouvert et continu sur les attentes salariales et le potentiel de gains ou de carrière dans leur rôle. Les attentes des employés sont-elles encore réalistes ? Je suis donc très curieux de voir si ce décalage dessinera les contours d’une nouvelle dynamique sur le marché. » _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ À propos de l’enquête Robert Half a mené une enquête de juin à juillet 2024 auprès de 1 500 répondants à l’aide d’une méthode de collecte de données en ligne. Les personnes interrogées représentent des employeurs (n=500) et des employés (n=1000) dans les domaines de la finance et de la comptabilité, de l’informatique, de l’administration, des ressources humaines et du soutien administratif, ainsi que dans le domaine juridique. Elles proviennent d’un échantillon de PME (n=750) et de grandes entreprises (n=750). Il s’agit d’entreprises des secteurs public et privé, ainsi que de sociétés cotées en bourse, issues des trois régions de Belgique (Bruxelles, Flandre, Wallonie).